Kinésithérapeute et libéral : les 6 assurances indispensables pour exercer sereinement
par Marie de Gironde
14/06/2022
Vous êtes kinésithérapeute et libéral ?
Vous devez vous assurer contre un certain nombre de risques : blessures liées à votre métier, dégât des eaux au sein de votre cabinet, accident de voiture avec votre véhicule pro…Vous devez également préparer vous-même une retraite au niveau de vos besoins.
Pour cela, vous devez souscrire des assurances de 2 types :
vos assurances « dommage »
vos assurances « protection sociale ».
Assurance « dommage » n°1 : La Responsabilité Civile Professionnelle (RCP)
Cette assurance est obligatoire pour tout professionnel de santé exerçant en libéral.
Le métier de kinésithérapeute est subtile : une mauvaise manipulation, un diagnostic erroné, un accident, et le patient peut se retourner contre son praticien.
Cette assurance vous protège ainsi de toutes les conséquences pécuniaires que pourraient entraîner un acte dommageable subi par l’un de vos patient pendant votre activité.
En cas de litige, elle couvrira les frais de défenses et prendra en charge les indemnisations éventuelles (sauf condamnations pénales, qui ne sont jamais garanties).
Assurance « dommage » n°2 : L’assurance de votre véhicule pro
Cette assurance est obligatoire, comme pour tout propriétaire de véhicule, afin d’être couvert en cas d’accident.
Si vous utilisez la même voiture de façon personnelle et professionnelle, il faut déclarer à votre assureur la mixité de son usage.
Assurance dommage n°3 : L’assurance de votre local professionnel
Cette assurance est obligatoire, elle couvre :
votre cabinet, qu’il soit acheté ou loué (incendie, dégât des eaux, …)
tout ce qui se trouve à l’intérieur, jusqu’à un certain montant, selon vos garanties
votre patient, s’il lui arrive quelque chose à l’intérieur du cabinet
Assurance « protection sociale » n°1 : La mutuelle
Le métier de kiné est plus à risque physiquement que celui d’un travailleur de bureau. Il est donc très important que vous ayez une mutuelle de bon niveau, qui rembourse vos frais de santé : consultations, hospitalisations, soins dentaires, soins optiques, etc.
Vos besoins en santé évoluent également en fonction de votre âge et de votre structure familiale (suivant que vous soyez marié, en couple, avec ou sans enfants à charge).
C’est pourquoi faire un point régulier sur votre mutuelle pour l’adapter à vos besoins particuliers est indispensable.
Outre la tranquillité d’esprit que la mutuelle vous apporte, c’est une des assurances qui peut entrer dans le cadre du régime de la loi Madelin.
Cette loi vous permet de déduire de vos revenus imposables le montant que vous payez pour votre mutuelle.
Pour en savoir plus sur la la loi Madelin, c’est par ici
Assurance « protection sociale » n°2 : La prévoyance
Votre prévoyance est un sujet fondamental pour garantir votre équilibre en cas de coup dur !
Votre prévoyance vous assure en cas :
d’arrêt de travail,
d’invalidité,
de décès.
C’est sans aucun doute l’assurance la plus importante pour les professions libérales.
Pour prévenir ces 3 risques fondamentaux (arrêt de travail, invalidité, décès), la CARPIMKO intègre dans ses garanties une base de prévoyance.
Pour autant, les garanties de base en prévoyance sont rarement suffisantes.
Il est donc important de souscrire un contrat de prévoyance complémentaire, qui complète les garanties de la CARPIMKO le cas échéant.
Pour en savoir plus, c’est ici
De plus, comme pour votre mutuelle, le coût de votre prévoyance entre dans le cadre du régime de la loi Madelin.
Cette loi vous permet de déduire de vos revenus imposables le montant que vous payez pour votre mutuelle.
Pour en savoir plus sur la la loi Madelin, c’est par ici
Assurance « protection sociale » n°3 : La retraite complémentaire
Souscrire une retraite complémentaire peut avoir plusieurs objectifs différents :
préparer un revenu complémentaire à votre retraite
optimiser votre fiscalité immédiate
protéger votre conjoint(e)
Pour en savoir plus selon l’objectif que vous voulez vous fixer, c’est par ici
Depuis octobre 2019, un nouveau produit est venu remplacer l’ancien « contrat Madelin » : le PER (Plan Epargne Retraite).
Ce PER est beaucoup plus souple et avantageux que l’ancien « contrat Madelin » :
il reste 100% déductible de votre revenu imposable,
vous pouvez le récupérer en rente ou en capital dès 62 ans,
si vous devenez salarié, pas de soucis, vous conservez votre PER et pouvez même continuer à verser dessus,
vous choisissez librement du mode de gestion de votre épargne,
des frais beaucoup plus faibles sont possibles !
Vous souhaitez en savoir plus sur Promis ?
Les experts privés de Promis vous attendent pour vous présenter les assureurs adaptés à vos besoins via notre simulateur en ligne !
Article écrit par Marie de Gironde
Marie est responsable du marketing chez Promis.